E-commerce : Combien d’articles sur ma boutique en ligne ?

E-commerce : Combien d’articles sur ma boutique en ligne ?

E-commerce : Combien d’articles sur ma boutique en ligne ? 

Cet article va répondre à trois questions souvent demandées sur votre e-commerce :

– Combien d’articles sur ma boutique en ligne ?

– Combien d’articles dans mes catégories ?

– Comment bien catégoriser mon e-commerce ?

La première chose que je tiens à préciser c’est qu’il faut effectivement laisser du choix aux internautes mais sans en laisser trop. Les conseils que je peux vous donner font généralement suite à mes expériences personnelles. En effet, chacun est libre de faire comme il le souhaite et certaines personnes vont préférer mettre bien plus que ce que je conseille ou encore bien moins. Tout ce que je vous conseille, ce sont des choses que j’applique personnellement ou pour mes clients.

On peut répondre à ces trois questions en même temps. Imaginons que vous avez un site de vêtements, vous allez avoir plusieurs types de vêtements et donc différentes catégories : T-shirt, robes, shorts, pantalons, chaussures etc. Ici, on a déjà plusieurs catégories. Si vous avez un doute, faites un cahier des charges sur votre futur site e-commerce : qu’est-ce que je souhaite vendre ? à qui ? pourquoi ?. En fonction de ces réponses, là vous allez savoir quelle catégorie créer. Même si vous avez envie de vendre que des t-shirt, vous avez toujours la possibilité de créer des catégories. Exemple : catégories Hommes et Femmes. Ne faites pas juste un site où vous mettez des t-shirts en vrac. C’est toujours bien de catégoriser car cela montre que votre site est professionnel, net et précis. Cela démontre également qu’il existe une hiérarchie dans votre site e-commerce. Il faut toujours se mettre à la place de l’internaute ou à la place d’une personne qui rentre dans une boutique physique. Vous ne verrez jamais une boutique physique dans laquelle tout est en vrac et mélangé. Généralement, la première distinction c’est homme/femme et ce, autant dans une boutique physique qu’en ligne. Il faut bien tout catégoriser. Pour catégoriser des t-shirts par exemple, c’est simple : t-shirts homme / t-shirts femme / t-shirts à motifs / t-shirts unis / t-shirts manches longues / t-shirts manches courtes etc. C’est comme cela que l’on arrive à catégoriser son site.

Pour répondre à ces questions, je conseille de mettre au minimum neuf articles et au maximum vingt articles. Vous pouvez en mettre plus de vingt si vous le souhaitez. Néanmoins, il est important de ne pas laisser trop de choix à un internaute. L’exemple le plus concret, c’est le restaurant. Quand on regarde la carte d’un restaurant et qu’il y a trop de choix, on n’a pas forcément envie de rentrer et de plus on hésite. Cela nous est déjà tous arrivé devant un restaurant où il y a beaucoup de choix, on hésite et on ne prend rien. Sur un site e-commerce, c’est la même chose. N’oubliez pas qu’il faut toujours partir du fait que l’internaute est un flemmard. L’internaute n’aime pas rester trop longtemps sur un site. C’est ce que l’on remarque dans les statistiques. Peu importe le site que vous avez, l’internaute ne va pas rester plus d’une demi-heure sur votre site sauf si c’est Cdiscount ou Amazon avec plus d’un millier de produits.

Si vous avez cinq ou six catégories sur votre boutique e-commerce, je vous conseille de mettre minimum neuf articles par catégorie et maximum vingt articles par catégorie. Ainsi, vous laissez tout de même un peu de choix au client sans trop lui en laisser. Personnellement, je mets entre neuf et douze articles par catégorie sur mes sites. Je fais trois lignes de trois articles ou quatre lignes de trois articles sur ma page produit. Je trouve que c’est entièrement suffisant.

Ainsi, à la question de savoir combien il faut mettre d’articles sur une boutique en ligne, je vous conseille de démarrer avec grand maximum quatre-vingt à cent articles. Quand on dépasse les cent articles, il y a un travail de gestion derrière qui est plus important. Certes, vous avez des outils de gestion des stocks automatisée, notamment dans le cas du dropshipping. Dans le cadre du dropshipping, on peut citer Oberlo par exemple. Ces outils vous permettent de gérer facilement vos stocks, vous pouvez aussi regarder les variations du prix de vos produits, les quantités restantes dans le stock etc. Néanmoins, gérer quatre-vingt à cent articles c’est déjà beaucoup et c’est long. Si un jour, vous voulez plusieurs articles d’un coup, cela prend du temps.

Si je devais récapituler, de neuf à vingt articles par catégorie et pas plus de cent articles quand vous commencez votre boutique en ligne. Pourquoi ? Quand on arrive à cent articles, cela veut déjà dire que l’on est sûr de sa niche et de son site. En effet, quand on commence une boutique, évitez de mettre d’avance cent articles d’un coup car vous ne savez pas si votre site va fonctionner.

Concernant les catégories, il faut absolument catégoriser les articles afin de structurer votre site (et ne pas laisser tout en vrac). Limiter le nombre d’articles ne veut pas dire limiter le nombre de catégories. Il faut laisser du choix à l’internaute. Prenons l’exemple des t-shirts, vendez des t-shirts de plusieurs sortes. On peut également prendre l’exemple des chaussures. Si vous décidez de créer une boutique en ligne de vente de chaussures en général, ne vous limitez pas à un seul style de chaussure. Il faut essayer de prendre un maximum de style différent puis de les catégoriser afin de laisser le choix à l’internaute sur le style qu’il préfère. En revanche, si votre but est de vous limiter à un seul style de chausse, les baskets par exemple, faites tout de même des catégories homme et femme. Je comprends bien que dans certaines activités, on ne peut pas tout catégoriser. En revanche, les catégories hommes et femmes seront toujours faisables, notamment dans le secteur vestimentaire. Il faut montrer à l’internaute que vous avez du choix. Encore une fois, le but de la catégorisation est de rendre votre site plus propre et professionnel. Il faut vous forcer à trouver des catégories pour votre boutique en ligne.

Un autre point très important qu’il faut aborder également ici : mettre le même nombre d’articles par catégorie. Souvent on aperçoit des boutiques en ligne dont le nombre d’articles par catégorie diffère. Ici aussi il faut se mettre à la place de l’internaute. Si le nombre de produits par catégorie n’est pas égal, s’il y a une catégorie où il y a seulement deux produits, on ne laisse pas le choix à l’internaute. Prenons l’exemple d’un site vendant des accessoires de cuisine : si dans la catégorie « Couteaux » je ne trouve que trois couteaux différents et qu’ils ne me plaisent pas, je quitte le site. En revanche, en y mettant neuf couteaux différents, il y a une plus grande possibilité que l’internaute trouve ce qu’il aime. N’oubliez pas que plus vous allez mettre de catégories, plus vous avez de chances que l’internaute achète plusieurs choses sur votre boutique en ligne.

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E-commerce : Comment bien agencer sa page d’accueil

E-commerce : Comment bien agencer sa page d’accueil

E-commerce : Comment bien agencer sa page d’accueil 

L’article qui va suivre fait suite à une question essentielle que l’on m’a posée plusieurs fois à savoir : Comment agencer ma homepage ?

Aujourd’hui, nous allons répondre à la question de savoir comment faire pour qu’une page d’accueil puisse être attractive et donne envie de poursuivre la navigation. Avant de commencer, je souhaite vous parler d’un chiffre très important, c’est le taux de rebond.

Le taux de rebond c’est le nombre de personne qui va quitter le site dès la première page. On peut voir ce taux sur notre compte Google Analytics sur la page d’accueil ou tableau de bord. Plus votre taux de rebond est  élevé, plus il y a de personnes qui quittent le site dès la première page. Par exemple, si vous avez un taux de rebond de 50 %, cela veut dire qu’il y a une personne sur deux qui quitte votre site dès la première page. De la même manière, si vous avez un taux de rebond de 30 % (très bon taux), cela veut dire qu’il n’y a qu’une seule personne sur trois qui va quitter votre site dès la première page. Un bon taux de rebond se situe en dessus de 35-40 %. Dès qu’on commence à dépasser les 40 %, cela veut dire qu’il y a un problème sur votre site et que celui-ci manque d’optimisation ou de contenu.

Pour mettre toutes les chances de son coté et pour que l’internaute poursuive sa navigation après la page d’accueil, il faut mettre du contenu. Cela passe notamment par l’affichage de vos produits ou encore de vos catégories. Il faut également avoir un beau slider et mettre les articles du blog. Vous pouvez également mettre vos posts sur Instagram pour montrer la « Social Proof » c’est-à-dire la preuve sociale. Cela montre que vous êtes actifs sur les réseaux sociaux.

Ce que je conseille c’est un agencement type que j’utilise pour toutes mes boutiques ou presque. D’abord, tout en faut de votre page, vous allez avoir naturellement le menu + le slider. Le slider va être un gros bloc avec des photos qui défilent. Ces photos vont donner le ton sur votre boutique. Par exemple, vous pouvez mettre trois-quatre photos qui défilent et pour chaque photo vous pouvez mettre un lien vers une catégorie ou vers un produit phare. Personnellement, j’ai un site où dès la première page, il y a un énorme slider qui prend toute la taille de l’écran et qui affiche le top produit de ma boutique. Dès que vous arrivez sur la homepage, vous tombez directement sur le top des ventes. Si vous avez cent visiteurs sur votre boutique, les cent visiteurs vont voir votre top produit.

Ensuite, juste en dessous de ce slider, vous mettez un petit bloc « à propos » avec un joli titre et quatre/cinq lignes descriptives de votre boutique. Ce que vous devez mettre dans cette partie « à propos » c’est une partie de l’histoire de votre boutique, la raison pour laquelle vous l’avez crée, vos avantages, la raison pour laquelle les gens devraient rester chez vous etc. Vous racontez une histoire en quelques lignes. En revanche, vous pouvez tout de même les rediriger, par exemple, vers la page « A propos » où vous avez une vraie description complète de plusieurs paragraphes de votre boutique, avec des photos et une vidéo de présentation si vous le souhaitez.

Juste en dessous du bloc « a propos », on met le bloc « meilleurs produits ». Ici, vous pouvez par exemple ajouter un bloc avec trois lignes. Sur chacune de ces trois lignes, vous ajoutez trois produits. Vous allez donc avoir un joli carré de neuf produits, c’est un échantillon de vos meilleures ventes. Cela donne envie à l’internaute d’aller plus loin.

En dessous de ce bloc « meilleurs produits », vous mettez un bloc « catégories ». Par exemple, si vous avez six catégories, vous allez mettre trois lignes de deux catégories. Sur une même ligne, il y a aura donc deux blocs (un par catégorie) c’est-à-dire un carré « Catégorie A » avec une belle photo en fond et un carré « Catégorie B » avec. Une belle photo en fond. Bien entendu, vous mettez un lien vers la catégorie en question.

Puis, sous ce bloc « catégories », vous pouvez ajouter les derniers articles de blog en précisant les dates de publication. En effet, il est important de mettre les dates de publication puisque c’est comme cela que vous allez montrer à l’internaute que votre boutique est active et mise à jour. Si vous suivez la règle des 7-14-21-28 que j’ai déjà expliquée, il faut poster un article quatre fois par mois à savoir une publication le 7 du mois, une le 14 du mois, une le 21 du mois et une le 28 du mois. Si vous n’avez pas d’articles, vous pouvez aller sur Fiverr pour des articles en anglais et sur 5euros.com pour des articles en français. Si vous les commandez le 1er du mois, vous les recevrez le 6 de sorte que vous aurez le temps de les programmer le 7, le 14, le 21 et le 28 du mois. Ainsi, vous êtes sûr qu’au moins quatre fois par mois, vous aurez un article publié automatiquement sur votre boutique. C’est comme cela que l’on montre que notre site est mis à jour régulièrement et qu’il est professionnel. Vous prouvez aux internautes qu’il faut qu’ils restent chez vous puisque vous avez un site qui est tenu, où il y a des gens derrière.  En effet, même si vous êtes seul à travailler sur votre boutique, le fait de le tenir mis à jour, d’avoir toujours du contenu nouveau que ce soit les produits, les catégories, les images ou les articles de blog, cela fait penser qu’il y a une équipe derrière qui travaille dessus constamment.

Sous les articles de blog, vous mettez un bloc Instagram. En effet, je vous conseille de créer un compte Instagram et un compte Facebook au minimum. Vous pouvez également créer un compte Pinterest. Peu importe la niche que vous avez choisi, Instagram va vous permettre de toucher plusieurs personnes et ce, avec un très faible budget. Sur Instagram, mettez du contenu et faites plusieurs publications par jour. Là encore, cela montre que votre site est actif.

Enfin, sous le bloc Instagram, ajoutez le bloc Newsletter afin d’inviter les gens à donner leur email. Mettez une jolie phrase qui donne envie à l’internaute de vous laisser son adresse mail telle que « Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez un code promo immédiat de 15% ». Dans cet exemple, c’est un petit appel à l’action (15 % de promo) qui va donner envie à l’internaute de laisser son email.

Au sujet des appels à l’action, je vous conseille par ailleurs de mettre, tout en haut de votre site (au dessus du slider), une barre d’accueil dans laquelle se trouve un double appel à l’action. Qu’est-ce qu’un double appel à l’action ? C’est par exemple « Livraison gratuite en France métropolitaine » (1er appel à l’action) + « Première commande ? Moins 10 % de remise immédiate avec le code Bienvenue » (2ème appel à l’action). Ici, il s’agit d’un double appel à l’action qui va inciter les internautes à aller plus loin. De ce fait, ils vont cliquer sur un produit ou une catégorie et vont continuer la navigation. Personnellement, j’ai des sites avec des taux de rebond de 20 %, d’autres avec 30 %. Néanmoins, je ne dépasse pas les 40 %.

Optimisez bien votre page d’accueil et vos pages produits. Au sujet de la page produit, pensez à ajouter l’application de Cross selling afin que l’internaute ait envie d’acheter autre chose. Par exemple, vous pouvez mettre un bloc « Produits de la même catégorie » ou « Les clients ont aussi acheté » dans lequel vous mettez d’autres produits.

Vous avez maintenant les clés pour bien agencer votre page d’accueil !

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Qu’est-ce que le dropshipping ? Dossier complet

Qu’est-ce que le dropshipping ? Dossier complet

Définition du Dropshipping

Pour faire simple, le dropshipping est un système de vente dans l’e-commerce. Comme je le dis toujours, on parle d’abord de e-commerce avant de parler de dropshipping.  Le dropshipping, c’est un système de vente entre trois parties. Entre le client, le e-commerçant (c’est-à-dire votre boutique) et le fournisseur. Avec le dropshipping, l’e-commerçant ne possède pas de stock. 

La majorité d’entre vous connaissent le fonctionnement du dropshipping, mais je vais vous le rappeler :

Première étape : le client va commander directement sur votre boutique. Vous allez proposer des produits sur votre boutique, le client va commander.

Deuxième étape : une fois que le client a commandé sur votre boutique, vous allez commander chez votre fournisseur. Peu importe le fournisseur, que ce soit Ali Express ou que ce soit un autre fournisseur en Europe ou même en France.

Troisième étape : le fournisseur, une fois qu’il réceptionne votre commande, va l’expédier chez le client, tout simplement.

Quels sont les avantages du Dropshipping ?

 

C’est ça le dropshipping. Vous n’avez pas de stock de sorte que vous pouvez avoir de belles marges, c’est l’un des avantages du dropshipping. En effet, le gros avantage ici, c’est le fait qu’on n’a pas de stock, et cela, c’est le rêve d’une boutique. Le stock, c’est le gros problème chez les entrepreneurs, que vous ayez des boutiques physiques, des boutiques en ligne, dès qu’il y a du stock qui dort, cela coûte énormément d’argent.

Qui dit stock, dit logisticien, stock à mettre à jour, stock à liquider, c’est énormément de travail et ça coûte énormément d’argent à une entreprise. C’est donc le gros avantage dans le dropshipping, il n’y a pas de stock.

Le deuxième avantage du dropshipping, c’est que les expéditions sont gérées par le fournisseur. Vous n’avez rien à faire. Une fois que vous avez envoyé la commande chez le fournisseur, c’est lui qui va prendre le produit, qui va lui mettre du papier bulle ou autre, qui va l’emballer et qui va l’expédier directement au client. Déjà, vous êtes tranquille. Vous imaginez, déjà il n’y a pas de stock et en plus, c’est le fournisseur qui envoie. Encore une fois, c’est totalement légal, il y a de grosses entreprises en France qui font du dropshipping.

Le troisième avantage du dropshipping, c’est qu’on a des marges qui sont plus élevées parce qu’automatiquement, quand on n’a pas de stock, quand on n’a pas d’expéditions à faire, on a pas de coût au niveau des colis. En effet,  cela coûte cher au niveau de La Poste, ça peut même augmenter jusqu’à 20, 25 € pour un petit colis. Du coup, automatiquement, on peut avoir des marges plus élevées parce que là, on a directement le prix du fournisseur. Par exemple, vous vendez des coques pour téléphone, on va dire Samsung. Une coque que vous allez acheter 5 € chez votre fournisseur, vous allez pouvoir la vendre à 29 €. Vous voyez, on est quasiment à un coefficient de marge de 6. Or, si vous avez une boutique physique, avec du stock et avec un service de livraison, là, ça vous coûte beaucoup plus cher de sorte que votre taux de marge va baisser.

Le quatrième avantage du dropshipping, c’est la liberté au niveau du prix de vente. Vous imaginez, déjà il n’y a pas de stock et en plus, c’est le fournisseur qui envoie. En revanche, la vente à perte est interdite. C’est le fait de vendre un produit moins cher que le prix d’achat. C’est-à-dire que vous achetez un produit 10 € chez votre fournisseur et vous allez le vendre à 8 €. Ça, c’est interdit sauf dans certaines périodes, comme les soldes par exemple.

Le cinquième avantage du dropshipping et l’un des meilleurs, c’est la possibilité de changer de niche rapidement. Si vous voyez que votre boutique ou votre secteur (par exemple vous vendez des hand spineur), ça ne marche plus, vous fermez la boutique et vous en ouvrez une autre. Ça prend quelques heures donc ça, c’est vraiment un gros avantage.

Enfin, le dernier avantage du dropshipping (il y en a d’autres, mais ça, c’est vraiment les six plus importants),  c’est que le dropshipping demande un très faible investissement de départ puisqu’on voit bien au premier point qu’on n’a pas de stock, on n’a pas de coût d’achat de matière. Du moment où on n’a pas besoin d’acheter des milliers d’euros de stock, on a un faible investissement. Or c’est ça qui coûte principalement à une entreprise et à une boutique, c’est le stock. C’est ça qui coûte le plus car quand on achète, par exemple, des coques de téléphone. Si on achète 10.000 coques pour téléphone, même 1.000, il faut être sûr de les vendre. Déjà, on va acheter 10.000 fois 5 €, on est à 50.000 € de stock, ce qui est beaucoup. Quand tu fais du dropshipping, il n’y a pas de stock, donc c’est vraiment un gros avantage.

Quels sont les inconvénients du Dropshipping ?

 

En revanche, au niveau des inconvénients du dropshipping, on peut évoquer les délais de livraison élevés si on a une livraison depuis un pays étranger. En effet, la majorité des personnes qui font du dropshipping le font depuis l’Asie avec des fournisseurs tels que le groupe Alibaba dont Ali Express ou encore d’autres sites chinois, il y en a des dizaines et des dizaines. Néanmoins, il n’y a pas que des fournisseurs en Asie, vous en avez aussi en Espagne, mais également en France qui commencent à s’y mettre. Vous pouvez facilement trouver des fournisseurs. Il y a même des annuaires, vous tapez « fournisseur dropshipping France », vous avez un annuaire qui recense tous les fournisseurs de catégories différentes. Honnêtement, il y a du choix.

Le deuxième inconvénient du dropshipping, c’est que vous allez vendre des produits qui sont déjà vendus par d’autres boutiques, ce ne sera pas vos produits, sauf si vous fabriquez vos produits, mais il faut que vous les envoyiez chez un fournisseur qui va les vendre chers, personne ne peut les expédier à votre place. Mais le plus souvent, vous allez vendre des produits qui sont vendus par des centaines et des centaines d’autres boutiques. Néanmoins, si vous suivez toutes les vidéos que je fais, vous devez vous souvenir de la phrase suivante « peu importe le nombre de boutiques qui vont vendre le même produit que vous, c’est la manière dont vous allez vendre le produit qui est importante ». Ça, je vais vous l’expliquer quand on va aborder le marketing. C’est quand même un inconvénient parce qu’une personne qui va mal appliquer les bons conseils tels que le marketing pour se démarquer des autres, et qui ne va pas créer une histoire autour de son produit, elle va un peu se noyer dans la masse et sa boutique ne va pas générer de ventes puisque les gens vont déjà avoir le même produit ailleurs. Cette personne n’aura pas forcément crée une histoire autour de ce produit donc il n’y aura pas de valeur ajoutée.

Le troisième inconvénient du dropshipping selon moi, ce sont les envois séparés s’il existe plusieurs fournisseurs lors d’une commande client. Ce sera le cas si vous avez une boutique en ligne, où il y a une commande avec trois produits différents provenant de trois fournisseurs différents. Le souci est que le client va recevoir trois colis à des jours espacés, sauf avec une chance énorme, mais il y a de très faibles chances pour que le client reçoive les trois colis le même jour. Donc ça, c’est un inconvénient parce que le client ne va pas forcément comprendre. Généralement, quand vous commandez sur un site, vous recevez tous les produits en même temps.

Tout cela c’est vraiment, selon moi, les trois inconvénients du dropshipping. Mais si vous regardez bien, il y a plus d’avantages que d’inconvénients, c’est pour cela que j’aime bien ce système.

Le Dropshipping, un système légal ?

 

La question que l’on me pose souvent c’est de savoir si le https://meliknakhla.fr/formations/est légal. Je reviens sur la base, c’est pour ça que je vous fais cette vidéo. Je suis obligé de vous apprendre ce qu’est le dropshipping, vous expliquer ce que c’est et si c’est légal. Le dropshipping est une technique de vente du e-commerce. 

C’est du e-commerce et c’est entièrement légal !

C’est  simplement la forme qui est différente puisque c’est le fournisseur qui va expédier le colis à votre place. Si les personnes posent cette question c’est pour la bonne raison que la majorité d’entre vous font du dropshipping avec Ali Express, et moi aussi. Or quand vous vendez des produits cinq à six fois plus chers sur votre site, vous vous posez forcément la question de savoir si c’est légal.

Tout ça parce que vous vendez le produit cinq à six fois plus cher. Le dropshipping est entièrement légal ! Vous allez dans n’importe quelle boutique physique, ils vont vous vendre des produits plus chers que ce qu’ils l’achètent à leur fournisseur. Quand vous allez acheter votre chemise, vous allez acheter la chemise 60 €, vous ne pensez pas qu’ils appliquent un coefficient de marge de 2. La chemise au départ ne coûte que 10 ou 12 € et nous, on fait exactement la même chose. La différence c’est juste que les produits sont disponibles sur un autre site.

Derrière, c’est à vous de donner des arguments quand vous voyez une personne qui a vu le produit ailleurs cinq à six fois moins chers et qu’elle vous demande comment ça se fait que vous lui avez vendu à ce prix-là. Encore une fois, c’est entièrement légal, à condition de respecter les lois en vigueur sur le e-commerce, tout simplement. D’ailleurs, on va y revenir juste après, puisqu’il va y avoir une vidéo dédiée sur la législation autour du e-commerce parce qu’encore une fois, ce n’est pas souvent abordé, mais c’est un des points les plus importants.

 La réglementation autour du E-Commerce et du Dropshipping 

 

Si vous me connaissez, vous devez savoir que j’insiste énormément sur ce point-là parce que c’est justement l’un des points les plus importants dans le dropshipping. En effet,  si vous n’êtes pas en règle, votre boutique peut fermer du jour au lendemain. Il y a des organismes qu’on appelle la DGCCRF et la CNIL qui sont très actifs et tant mieux. Ces organismes sont là pour contrôler justement que les sites e-commerces et que les e-commerçants respectent bien les lois en vigueur et qu’on respectent bien les internautes. Cela c’est surtout le rôle de la CNIL, la Commission Nationale de l’Informatique et Liberté. Celle-ci va vérifier si on respecte les lois, les droits des internautes, les droits d’accès aux fichiers. En effet, dans les sites e-commerces, on récupère énormément d’informations sur les clients, ça ne paraît pas comme ça, mais on en récupère énormément. C’est pourquoi je vais vous expliquer tout ça maintenant.

Le premier point concerne les mentions obligatoires sur un site e-commerce (notamment en dropshipping). Je vais vous prendre la tête assez souvent avec cela, mais je vais continuer parce que c’est un réel plaisir. Non, je rigole. La première mention obligatoire, ce sont les mentions légales. Les mentions légales, c’est qui êtes-vous, qui gère le site, qui est l’hébergeur, où se situe l’hébergeur, les cookies, comment vous contacter, vous mettez votre numéro, vous mettez votre mail etc. Dans la description de la vidéo, je vais vous mettre les liens directs pour générer vos mentions légales, pour générer vos conditions générales de vente, pour télécharger l’application du bandeau cookie et le lien vers ma vidéo où je vous apprends à faire la déclaration CNIL, vous allez tout savoir. Les mentions légales sont le premier point extrêmement important, vous le mettez dans le pied de page, vous le mettez dans vos mentions légales mais vous devez obligatoirement les mettre, c’est obligatoire !

Le deuxième point concerne les conditions générales de vente d’un site de dropshipping. Les conditions générales de vente, c’est un contrat qui est « signé » entre l’internaute et la boutique c’est-à-dire le e-commercant. C’est quelque chose de sérieux, il ne faut pas prendre ça à la légère. Si vous vous amusez à ouvrir un site, sans mentions légales et sans conditions générales de vente, vous vous exposer, dans un premier temps, à plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amende et même à de la peine d’emprisonnement. De plus, votre site peut fermer en l’espace de un à deux jours. Mettez-vous à la place de votre concurrent. Vous avez un gros concurrent et il voit que vous commencez à lui prendre des parts de marché. Il arrive sur votre site, il voit qu’il n’y a pas de mentions légales, il envoie un mail à la DGCCRF, il envoie un mail à la CNIL et là, je peux vous assurer que votre site ferme dans les jours qui viennent, c’est très rapide. Donc les conditions générales de vente, c’est obligatoire aussi ! C’est là que vous allez détailler les prix, les livraisons, c’est complet, il y a énormément de choses dedans. Ici aussi, je vais vous mettre un lien, vous allez pouvoir cliquer dessus, c’est Shopify qui le propose, vous avez juste à mettre quelques informations et ça génère automatiquement vos conditions générales de vente. Dans les prochaines vidéos, je vous montrerai comment les ajouter sur le site une fois générées. Je vous l’expliquerai quand je mettrai en ligne des vidéos sur la création de la boutique.

Le troisième point concerne le bandeau cookie qui doit figurer sur un site de dropshipping. Depuis la loi Hamon, on est obligé de mettre un bandeau cookie dans le cas où on attrape des cookies, soit dans 99 %. Du moment où on utilise un système de tracking pour les visites, pour les ventes, etc, on utilise automatiquement des cookies et du moment où on a un site e-commerce, on garde automatiquement des cookies, de sorte qu’on est obligé de le mettre. C’est juste un bandeau qui va dire « notre site utilise des cookies pour assurer le bon fonctionnement ou une bonne navigation ou pour récupérer des infos ». Vous allez voir plus tard, je vais vous détailler tout ça.

(Plus obligatoire maintenant) Le quatrième point concerne la déclaration CNIL qui est obligatoire. La déclaration CNIL simplifiée numéro 48, fichier client – prospect, c’est obligatoire. La déclaration est obligatoire mais l’affichage du numéro de déclaration est non-obligatoire. Néanmoins je vous invite quand même à le mettre parce que ça rassure l’internaute. Ça, on va en parler quand on va aborder la psychologie de l’internaute. Il faut toujours le rassurer et quand on voit que le site est déclaré à la CNIL sous le numéro ça rassure. Notamment parce qu’il y a des personnes qui vont lire toutes les conditions générales de ventes, toutes les mentions légales, surtout maintenant parce qu’on voit de plus en plus de reportages à la télévision où on voit des personnes qui se font arnaquer sur Internet. En effet, il y a eu un reportage, il n’y a pas longtemps sur une boutique de dropshipping. J’ai vu sur quelques groupes cette vidéo postée. Je crois que c’est l’émission « On n’est pas des pigeons ». Allez voir le reportage, ils parlaient des conditions générales de ventes et ils incitaient les internautes à lire ces conditions générales de ventes . C’est pour cela que vous allez avoir de plus en plus de personne qui vont les lire. C’est pourquoi il est très important d’en avoir et si vous en avez, mais qu’elles ne sont pas légales, ce n’est pas bon. Vous devez donc obligatoirement réaliser ces quatre points et les mettre sur votre site.

On peut maintenant évoquer les points importants dans le e-commerce et notamment le dropshipping. Le premier point : statut d’entreprise obligatoire. Je vais juste le rappeler après, mais c’est obligatoire. Vous ne pouvez pas ouvrir une boutique en ligne en tant que particulier, pour la simple et bonne raison que vous devez envoyer des factures à vos clients et seul un professionnel peut envoyer des factures. Vous devez donc obligatoirement vous mettre en statut entreprise, micro-entreprise.

Ensuite, le délai de rétraction est de 14 jours sur les sites e-commerces et la livraison dans les 30 jours maximum après le passage de la commande. En France, c’est la règle. Vous devez livrer maximum dans les 30 jours suivants la commande. Si dans ces 30 jours vous n’avez pas livré votre client, ce dernier peut vous demander des indemnités et récupérer la commande gratuitement, et même se faire rembourser, c’est comme ça. Il faut donc bien faire attention quand vous allez choisir votre fournisseur et tout cela, je vais vous l’expliquer dans les prochaines vidéos.

Concernant le délai de rétractation sur un site de dropshipping, vous devez rembourser le client sous 14 jours maximum après la demande de rétractation. Si un client vous fait une demande de rétraction le 3, vous devez le rembourser maximum le 17 du mois où il a fait sa demande de rétractation, c’est obligatoire. Vous devez bien le savoir, je ne sais pas si vous l’avez appris pour ceux qui ont pris des formations ou qui font des formations en ligne, mais c’est obligatoire, vous devez bien vous renseigner sur ça parce que si vous ouvrez une boutique, même une boutique physique et que vous ne vous y connaissez pas bien en réglementation, ça ne va pas fonctionner. Quand vous allez ouvrir votre boutique, il faut que vous soyez le plus couvert possible. Comment on se couvre ? En connaissant la réglementation, c’est aussi simple que ça.

Par ailleurs, vous avez l’obligation de fournir toutes les informations aux consommateurs. Quand je dis fournir toutes les informations aux consommateurs, je parle des informations sur les produits, sur la livraison, sur les moyens de paiement, sur le fait que votre site est sécurisé etc. Surtout sur les produits, ça, c’est le point le plus important. Quand vous mettez une fiche produit, encore une fois, on va en parler quand on va créer la boutique ensemble, vous devez donner le plus d’informations possibles. Par exemple, vous vendez un vêtement, mettez si c’est du coton ou du polyester par exemple. Vous voyez, c’est bête, mais vous devez le mettre. Vous mettez la matière, vous mettez les tailles, vous mettez la composition, vous devez donner le plus d’informations possible tout simplement. Surtout, donnez le plus d’informations sur votre société, donner un numéro de SIRET, un numéro de téléphone, une adresse et tout cela, ça se met dans les mentions légales.

Avant qu’on me pose la question de savoir si l’on doit vraiment donner ses coordonnées, si vous n’avez rien à cacher, il n’y a aucun risque à donner ses coordonnées. Moi, ça fait des années que j’ai des boutiques, il y en a, ça fait des dizaines d’années même, je n’ai jamais eu personne devant chez moi à essayer de défoncer ma porte. Quand on n’a rien à se reprocher, il n’y a aucun souci. Vous pouvez très bien mettre votre numéro de téléphone et votre adresse.

Autre point important, il s’agit de l’interdiction d’utiliser le terme « solde » hors périodes légales. Je vois beaucoup de boutiques, encore maintenant et malgré l’avoir répété, écrire le terme « solde » partout et ce, hors périodes légales. Vous n’avez pas le droit d’utiliser le mot « solde » en dehors des périodes de soldes, c’est interdit.

Enfin, le dernier point important concerne la vente à perte qui est interdite, c’est le fameux free + shipping. Ce Free + shipping, c’est de la vente à perte, donc ne le faites pas sinon tout peut s’arrêter à cause de cela. La DGCCRF, si elle vous tombe dessus, ça peut faire mal, sauf en période de solde. La vente à perte est autorisée en période de soldes. Il existe aussi deux/trois autres cas aussi. Mais en période de soldes vous avez le droit de faire de la vente à perte. Renseignez-vous bien sur la réglementation.

Sur cette vidéo, je vous explique les points les plus importants, mais si vous voulez aller plus loin, regardez le lien que je vous ai mis dans la description, vous avez un lien officiel du Gouvernement et allez-vous renseigner sur la loi Hamon des sites e-commerces avant d’ouvrir votre boutique. C’est pour cela que je vous demande de suivre les vidéos une après l’autre parce que c’est une suite logique et vous devez absolument maîtriser la réglementation avant d’ouvrir votre boutique.

Pour revenir sur le fameux statut particulier, celui-ci est totalement proscrit, c’est interdit. L’activité est professionnelle donc statut d’entreprise obligatoire, seul un professionnel peut établir une facture. Le statut que je recommande c’est la micro-entreprise, pour la simple et bonne raison que si vous ne faites pas de chiffre d’affaire, il n’y a pas de charges, sauf la CFE qui est valable dès la deuxième année. Dès la deuxième année, vous devez payer la CFE, c’est entre 100 et 200 euros, mais ça peut aller jusqu’à 250 – 300 euros dans de rares cas. Cela dépend de votre chiffre d’affaire. Tapez « CFE micro-entreprise » pour vous renseigner, ce n’est pas très très élevé et c’est la seule charge que vous payez automatiquement. En revanche, si vous faites 0 € de chiffre d’affaire, il n’y aura pas de charges.

De plus, il y a eu un doublement des plafonds, voir peu plus qu’un doublement puisque vous êtes limité à 170.000 € de chiffre d’affaires par an en activité commerciale, c’est juste énorme. Comptabilité allégée et comptable non-obligatoire. Ce dernier est quand même  recommandé fortement dans une activité de e-commerce, mais le comptable n’est pas obligatoire. Ensuite, ce qui est intéressant est le paiement mensuel ou trimestriel des cotisations. Moi, par exemple, tous les mois je paye mes cotisations. Au début, je faisais trimestriellement, mais c’est un peu le bordel donc tous les mois, à la fin du mois, vous faites vos déclarations mensuelles sur le site net-entreprise et vous êtes tranquille.

De plus, le micro-entrepreneur cotise à la retraite, il ne cotise pas énormément, mais il cotise sous condition de chiffre d’affaire. Vous avez les grilles officielles sur autoentrepreneurs.fr où vous trouverez toutes les informations. C’est un point extrêmement important et je vous conseille d’aller un peu plus loin en lisant le PDF du Gouvernement que je vous mets dans la description, mais n’hésitez surtout pas si vous avez la moindre question.

L’étude de marché

C’est une chose qui n’est pas trop étudiée dans les formations ou en dehors et c’est bien dommage. Moi je veux l’aborder, car j’ai eu la chance de faire des études de gestion d’entreprise avec beaucoup de marketing, de gestion et de management. De ce fait, on est toujours amené à faire des études de marché. Même moi, pour mes boutiques, j’ai toujours le réflexe de faire ma petite étude de marché. Si vous souhaitez ouvrir une boutique e-commerce (dont dropshipping), cette étude est primordiale.

Ici, cela va être une version allégée sur l’étude de marché car si je devais vous faire une vidéo complète sur celle-ci, cela durerait entre dix et quinze heures.. Je pense que vous n’avez pas forcément le temps de regarder dix ou quinze heures de formation.

Le point le plus important, je l’ai dit lors de ma conférence et je le redis souvent, c’est qu’il ne faut jamais lancer une boutique sur une niche bien spécifique juste parce que « je pense que cela pourrait marcher ». C’est la pire des choses qui puisse exister dans le business. Par exemple, je vois beaucoup de personnes qui ouvrent une boutique d’accessoires de cuisine juste parce qu’ils aiment bien la cuisine et qu’ils pensent que cela pourrait marcher. Non, cela ne marche pas comme ça malheureusement, cela serait trop beau. Effectivement, il y a des produits qui marchent et on sait que ça peut marcher. Néanmoins, il faut avant tout confirmer cette tendance ! Si vous voulez absolument ouvrir une boutique d’accessoires de cuisine, il y a des choses à voir, des questions à se poser et beaucoup de choses à étudier.

Lorsque l’on fait une étude de marché, il y a diverses choses à étudier : Qui sont mes concurrents ? Quels produits vendent-ils ? Qui sont mes clients ? 

Ce sont les trois grosses questions à vous poser avant de lancer une boutique en ligne. Si vous ne vous posez pas ces trois questions, vous allez échouer et vous allez vite comprendre pourquoi.

                                        Première partie : Les concurrents : 

 

Il y a plusieurs questions à se poser à ce niveau.

La première question c’est : « Qui sont mes concurrents ?« . Ici, vous allez tout simplement faire un fichier Word ou Bloc-note où vous allez noter vos principaux concurrents. Je ne vous dis pas de noter tous les concurrents, c’est impossible. C’est comme si je vous disais de lister toutes les boutiques physiques qui vendent des pantalons en France, il y a en a des dizaines de milliers.. Là, ce qu’il faut faire c’est aller voir sur Internet, taper « accessoires cuisine » et prendre les vingts premiers concurrents, voir les dix/quinze premiers en fonction de votre temps consacré à l’étude de marché.

A ce sujet là, si vous n’avez pas le temps de faire une étude de marché complète, vous pouvez parfaitement prendre un étudiant ou un stagiaire pour le faire. Néanmoins, je vous conseille de la faire vous-même. En effet, quand on fait une étude de marché, on voit tous les résultats en live et c’est très intéressant. Immédiatement, en analysant les sites de vos concurrents, vous allez voir que tel ou tel produit est en top des ventes et que tel ou tel autre produit ne l’est pas. Vous allez peut-être avoir un déclic dans votre tête et ça peut même vous donner d’autres idées.

Les deuxième et troisième questions ce sont : « Quelles sont leurs forces ? » et « Quelles sont leurs faiblesses? ». Ici, vous faites un tableau avec deux colonnes, « Forces » et « Faiblesses », dans lequel vous listez toutes leurs forces et faiblesses. Quand je parle de forces et de faiblesses c’est autant sur leur site que sur leur marketing, que sur l’agencement de leur boutique etc.

La quatrième question c’est : « Quels sont leurs avantages concurrentiels ? ». Un avantage concurrentiel c’est un ensemble de choses qui va faire que cette entreprise a un avantage par rapport à tous ses concurrents. Cette entreprise arrive à gagner des parts de marché et plus de clients. Quand vous êtes devant le site de votre concurrent, il faut que vous vous demandiez pourquoi lui il réussit et pourquoi lui il arrive à avoir des clients. Qu’est-ce qu’il fait aujourd’hui que lui, il ait une force par rapport à vous et à tous les autres concurrents.

La cinquième question c’est : « Pourquoi les clients achètent-ils chez ce concurrent? ». C’est une question bête mais qui mérite tout de même d’être posée. Pourquoi les clients viennent dans telle boutique plutôt que dans une autre qui vend les mêmes produits ? Cela peut être pour le service client, pour la qualité des produits, pour l’agencement du site etc.

Une étude de marché est quelque chose de très important et elle peut prendre plusieurs heures à être réalisée. Néanmoins, une fois terminée et une fois que vous aurez votre dossier de plusieurs pages, là vous serez totalement prêt à ouvrir votre boutique. Je sais qu’il y a des personnes qui sont pressées d’ouvrir leur boutique et qui veulent voir seulement mes vidéos de marketing mais je vous invite à patienter et à prendre l’étude de marché comme quelque chose de sérieux. Monter un business ça se fait comme cela : on étudie le marché et ensuite on construit sa société. C’est comme cela qu’on réussit. Tous les formateurs que j’ai eu, tous les entrepreneurs que j’ai eu me disent tous la même chose : faites toujours une étude de marché ! Cela fonctionne pour n’importe quel type de commerce, même pour une boulangerie, il faut faire une étude de marché. Vous devez connaitre vos concurrents, vos produits et les prix.

La sixième question c’est : « Quelle charte graphique adoptent mes concurrents ? ». Si sur les dix concurrents, il y en a huit qui ont un site avec des couleurs bleues ou blanches, faites la même chose car cela veut dire que ça marche.

Les septième et huitième questions ce sont : « Quel est l’agencement de leur site ? » et « Comment communiquent-ils ? ». J’ai souligné cette dernière question car c’est très important. Dix entreprises = dix méthodes de communications différentes. Il faut le lister et mettre tout en commun. Si les dix principaux concurrents communiquent tous sur Facebook ou Instagram avec des réseaux d’influenceurs, il faut faire la même chose. Il faut regarder les publicités qu’ils font et pas juste les publicités Facebook. Allez voir la qualité de leurs publicités sur Google Adwords, comment ils communiquent avec les influenceurs et comment ces derniers parlent de leurs produits. Par exemple, j’ai un client qui va vendre un accessoire de cuisine et on va justement travailler avec des influenceurs Instagram et quasiment uniquement avec eux et ce, avec nos propres techniques de ventes. Chaque entreprise va demander à tel ou tel influenceur de vendre le produit de telle ou telle manière. Tout cela doit être listé et étudié.

                                              Deuxième partie : Les produits :

 

Là aussi il y a des questions très importantes à se poser lorsque l’on fait une étude de marché.

La première question c’est : « Que vendent mes concurrents ? ». Il faut encore une fois lister, toujours sous forme de tableau, le concurrent 1, le concurrent 2, le concurrent 3 etc. Ici, vous mettez le ou les principaux produits qu’ils vendent voir simplement les catégories si votre concurrent vend beaucoup de produits de différentes catégories.

La deuxième question c’est : « Quelle est leur politique de prix ? ». La politique de prix c’est quel prix ils pratiquent par rapport aux autres concurrents. C’est ce que vous allez mettre en place. Je vous l’expliquerai un peu plus tard lors d’une vidéo sur la stratégie marketing. En clair, il y a trois politiques de prix :

– La politique de pénétration : on met des prix plus bas que la concurrence.

– La politique d’alignement : on pratique les mêmes prix que les concurrents.

– La politique d’écrémage : on met des prix plus élevés que la concurrence.

La politique de prix va être appliquée en fonction de ce que vous voulez faire et de l’image que vous voulez donner à votre marque. On peut très bien proposer des produits plus chers que les concurrents. Certains pensent que si un concurrent vend un produit à 50€, il faut vendre toujours au-dessous. Or, ce n’est pas vrai. Il ne faut jamais penser cela. C’est comme lorsque l’on fait des prestations de service. Par exemple, si j’ai un concurrent  qui vend un site à 2.000€, rien ne m’empêche à moi de vendre un site à 2.500€. En effet, moi derrière j’ai des arguments.

Les troisième et quatrième questions à se poser ce sont : « Combien d’articles ont-ils sur leurs boutiques ? » et « Quel est leur cycle de rotation des produits ? ». Le cycle de rotation des produits correspond au rythme de changement des articles sur votre boutique. Par exemple, moi je change d’articles tous les trois mois sur ma boutique. Il faut qu’il y ait une rotation par saison par exemple. Il n’y a pas un rythme précis à respecter, mais allez voir les sites de vos concurrents de temps en temps et regardez à quelle fréquence ils changent leurs produits. En effet, certains ne vont jamais changer leurs produits sur une année alors que d’autres peuvent changer dix fois leurs produits sur une année.

La cinquième question c’est : « Quelle est la qualité de leurs produits ? ». Est-ce que ça vient de Chine ou est-ce que c’est fabriqué en France etc. Il faut d’ailleurs regarder les avis clients, ce qu’ils pensent des produits. Si vous avez un gros concurrent qui a cinquante ou cent avis, vous allez pouvoir vous faire une idée sur la qualité de ses produits. Cette question amène la dernière question à se poser : « D’où viennent leurs produits ? ».

Ce sont les six questions les plus importantes à se poser concernant les produits. Néanmoins, on peut s’en poser bien plus et ce, afin d’affiner votre étude de marché au maximum. Laissez libre court à votre imagination, si vous avez cinquante questions à vous poser, faites-le. Notez vous tout cela sur une page Word avec des tableaux. Si vous répondez à toutes ces questions, à la fin vous aurez un dossier complet.

                                              Troisième partie : Les clients :

 

Là aussi, il y a encore plusieurs questions à se poser afin de compléter votre étude de marché : « Qui sont mes clients ? » ; « Quelle tranche de revenu gagnent-ils ? » ; « Quel âge ont mes clients ? » ; « Où se situent mes clients ? » ; « Quelle langue parlent-ils ? ».

Vous devez connaître parfaitement vos clients ! Cela passe, par exemple, par un sondage. Personnellement, j’avais fait un sondage par rapport à la vente de chaussures en ligne. J’avais eu cette idée en réalisant une petite étude de marché et j’ai vu que c’était en hausse et que de plus en plus de personnes, de femmes notamment, achètent des chaussures en ligne et leur budget augmente également de plus en plus au fil des années. Les chaussures c’est un des produits le plus acheté par les femmes sur Internet.

Le sondage est un bon moyen pour connaitre parfaitement vos clients. Par exemple, est-ce que mon client a entre 18 et 25 ans ? ; Est-ce que c’est un CSP + (Catégorie socioprofessionnelle aisée) ? ; Où est-ce qu’il se situe ? On pense toujours à la France mais il faut arrêter de penser seulement au marché français. Il ne faut pas oublier les pays riches d’à coté tels que la Belgique, la Suisse, le Luxembourg etc. Ce sont des pays à cibler. Si vous avez une clientèle qui se situe en Norvège (un des salaires le plus élevé dans l’Union européenne), allez-y : mettez votre site en norvégien et vendez vos produits en Norvège (à la condition de respecter la législation en vigueur). Il y a énormément de choses à faire et à mettre en place. Vous devez connaitre parfaitement vos clients. Une fois que vous connaissez parfaitement vos clients, vous aurez tout gagné.

Nous avons donc terminé cette partie relative à l’étude de marché. N’hésitez surtout pas si vous avez des questions. Regardez attentivement cette vidéo, recommencez là s’il faut et n’oubliez jamais l’étude de marché. C’est une partie primordiale. Si vous ne faites pas l’étude de marché, ça ne va pas fonctionner. Personnellement, si j’ai des boutiques qui tournent normalement c’est parce que j’ai fait des études de marché. Attention, ce n’est pas parce que l’on fait une étude de marché que la boutique va fonctionner et que l’on va réussir. Néanmoins, ceux qui réussissent, ce sont des personnes qui ont toujours étudié le marché avant de se lancer et de faire une boutique. C’est la même chose pour les personnes qui ont des boutiques physiques. Ceux qui réussissent ont fait des études de marché. Le nombre de boutique que je vois se lancer dans des rues non fréquentées, des endroits où il n’y a pas de parking, où il n’y a pas de clientèle .. A chaque fois je dis à ma compagne : tu vas voir dans six mois ça ferme et deux fois sur trois j’ai raison ! Ce sont des personnes qui n’ont pas fait d’études de marché

Le choix du nom et sa protection

 

C’est très important, car le nom va refléter l’image de votre boutique et refléter l’image que vous voulez lui donner. Cela a un impact assez énorme. On pourrait penser que le nom ce n’est pas quelque chose de très important. J’entends souvent dire que le nom d’une boutique ou d’une société ce n’est pas très important, mais je peux vous assurer le contraire. Maintenant quand vous dites Apple, Orange, Amazon etc, on se souvient de ces noms-là. Le nom est extrêmement important !  

L’un des premiers conseils que je peux vous donner, c’est de choisir un nom avec deux à trois syllabes maximum. Par exemple : Orange, Amazon, Ebay, Shopify etc. Evitez de mettre plus de trois syllabes. Selon moi, trois syllabes c’est le maximum. C’est vrai qu’un nom court à deux syllabes peut être complexe à trouver mais n’allez jamais sur du quatre ou cinq syllabes, car c’est beaucoup trop. Les gens ne se souviendront pas de votre nom. C’est pour cela que je vous invite à toujours trouver un nom court facile à mémoriser et à encrer.  

Ensuite, vérifiez que le nom ne soit pas une insulte dans une langue étrangère. Cela peut faire sourire certaines personnes, mais je peux vous assurer que le jour où votre marque commence à bien se faire connaitre, si c’est une insulte dans une autre langue, ça peut poser un gros souci. 

De plus, il faut également vérifier que le nom n’est pas déposé à l’INPI. C’est le point que j’aurai dû mettre en premier tellement il est important. Si vous décidez de créer une marque, de prendre un nom de domaine et de commerce votre activité alors que le nom est déposé depuis cinq ou six ans à l’INPI sur la classe en question (classe = catégorie), vous allez avoir de gros soucis.  

Par ailleurs, il faut également vérifier que le nom est disponible en .fr et en .com. Au minimum, lorsque vous achetez un nom, vous prenez le .fr et le .com. Si vous pouvez prendre toutes les extensions, vous pouvez, mais ça va vous couter de l’argent. Donc dès lors que vous commencez, au minimum c’est le .fr et le .com. Encore une fois, c’est à la condition de partir sur le territoire français. Si vous voulez partir à l’international, rien ne vous empêche de prendre un .com et après faire des sous-domaines à l’intérieur ou acheter les noms domaines comme font certaines marques pour être sûres d’avoir tous les noms de domaine.

Autre point important, arrêtez d’appeler vos boutiques « bestshopping » ou « shopiboutique2017 ». C’est ridicule comme nom. Vous ne pouvez pas appeler des boutiques comme cela, ce n’est pas sérieux. Vous imaginez si vous allez sur un site qui s’appelle « shoppivente » où vous intégrez le mot « shopping » ou « shop » etc. Il faut un nom unique à votre boutique, un nom personnalisé et qui donne envie d’aller sur votre site. Personnellement, si je vais sur un site qui s’appelle ‘bestshopping », qui me dit que c’est vraiment le meilleur site et en plus ça ne me rassure pas du tout. Avec un nom tel que ces exemples, vous allez droit à la catastrophe ! 

Ensuite, il ne faut pas inclure un nom déjà déposé dans le nom de votre marque. Par exemple, le nom « boncoinshop » n’est pas bon car le mot « boncoin » est déjà déposé par la marque « LeBoncoin ». Même si cela n’a pas été déposé dans la même classe que vous, la marque déjà déposée va quand même vous envoyer un courrier recommandé avec des menaces etc. C’est tout à fait normal.  

Enfin, évitez les générateurs de noms. Au final, vous avez des noms qui ne veulent rien dire. Ce n’est pas très judicieux, car ce ne sera pas un nom très personnalisé.  

Au niveau des techniques pour trouver un nom, je peux d’abord vous conseiller d’utiliser des mots-valises. Ce sont des mots qui font un mixte entre deux mots. Par exemple, le mot « franglais » est une contraction des mots « français » et « anglais ». Il y a beaucoup de noms comme cela et ça peut être intéressant pour trouver des noms.  

De la même manière, vous pouvez utiliser des noms de villes ou des noms de lieux. Par exemple, la marque « Amazon » s’est inspirée du fleuve Amazone. Ils ont simplement enlevé la lettre « e ». La marque « Adobe » a aussi fait cela. Vous pouvez très bien prendre des noms de villes en enlevant des lettres, en rajoutant d’autres lettres etc. En une heure, vous pouvez trouver des centaines de noms. Vous prenez votre map monde, une encyclopédie etc. En prenant des noms de villes ou de lieux et en y enlevant ou en y rajoutant des syllabes, vous pouvez facilement trouver des noms uniques et originaux. Il faut toutefois vérifier s’ils sont déjà déposés ou pas. 

Sinon, vous pouvez aussi utiliser des acronymes. Par exemple, la marque « SFR » veut dire « Société Française du Radiotéléphone » ou encore la marque « BNP » veut dire « Banque nationale de Paris ».  

D’autre part, vous pouvez également utiliser des mots étrangers. Par exemple, le nom de ma société, « Inviatis », veut dire « Parcourez » en latin.  

Dernier conseil, vous pouvez tout simplement utiliser votre nom. Vous pouvez parfaitement utiliser votre nom pour votre boutique e-commerce ou votre site vitrine. 

Une fois que vous avez trouvé votre nom, vous achetez les noms de domaines en .fr et en .com au minimum et vous déposez votre nom à l’INPI. C’est facultatif, mais je vous conseille de le faire, car l’antériorité joue. En effet, si vous n’avez pas déposé votre nom à l’INPI mais qu’il y a une marque qui s’amuse à utiliser votre nom après votre création, vous pouvez avoir des problèmes. Néanmoins, on verra que vous utilisez ce nom depuis plus longtemps donc c’est quand même vous qui devriez avoir gain de cause. Déposez quand même le nom à l’INPI dans la ou les classes correspondantes. Le dépôt d’une marque à l’INPI la protège pendant dix ans sur le territoire français. Au bout de dix ans, il faut renouveler le dépôt de la marque. 

Maintenant, je vais vous montrer comment on se sert de l’INPI et comment on fait pour voir si les noms de domaines sont disponibles. Sur Google, vous tapez « bases marques INPI », c’est le premier lien. Sur le site, vous tapez le nom de la marque. Pour l’exemple, je vais taper « conseillis » et je vais rechercher.  

Avant de lancer la recherche, je vais revenir avec vous sur l’histoire des classes. Quand vous tapez sur « liste des classes » sur le site de l’INPI, vous tombez sur une liste de plusieurs sous-classes. Pour l’exemple, on va dire que je dépose un nom pour une société de bijoux. Les bijoux correspondent à la classe 14. Donc quand je vais déposer mon nom, je vais juste le déposer sur la classe 14 et seulement sur celle-ci. 

Pour revenir sur mon exemple « conseillis », je choisi donc la classe 14 et je lance la recherche. Ici, je vois qu’il y a zéro résultats. Cela veut dire que la marque n’est pas déposée au niveau de l’INPI. Par contre, il y a bien écrit qu’il ne faut pas déposer votre nom de marque sur la base de ce seul résultat. C’est juste une première étape. 

Ici, on sait que le nom n’est pas déposé, mais on peut aller plus loin en commandant une étude de la marque. Pour des noms comme le mien (ici le nom c’est « conseillis ») je n’ai pas besoin de commander une étude. Là je sais que le nom n’est pas déposé. On peut même vérifier sur Google pour être sûr. Pour mon exemple, lorsque je tape « conseillis » dans la barre de recherche Google, je vois qu’il existe en effet un site qui s’intitule « conseillis » mais ce n’est pas dans la même catégorie que la mienne donc j’ai tout à fait le droit de prendre le même nom, à la condition que ce soit dans la classe 14 c’est-à-dire dans la classe correspondant à mon activité (les bijoux).

La seconde étape consiste à aller voir que le .fr et que le .com sont disponibles pour le nom de ma marque. Pour le vérifier, vous pouvez aller sur le site internet afnic.fr, par exemple. Néanmoins, vous pouvez utiliser n’importe quel site des hébergeurs. Une fois sur le site, vous rentrez le nom pour lequel vous voulez vérifier. Pour mon exemple, je vais rechercher si conseillis.fr et conseillis.com sont disponibles. Dans cet exemple là, on nous précise que le nom conseillis.fr est déjà déposé. Cela veut donc dire que je ne vais pas pouvoir l’acheter. Grâce à ces sites d’hébergeurs tels que afnic.fr ou one.com, on peut savoir si les noms de domaines sont disponibles ou pas.

Ce sont donc les deux étapes à effectuer pour être sûr de pouvoir utiliser le nom que vous avez trouvé. Une fois que vous aurez ces deux éléments validés c’est-à-dire un nom qui n’est pas déposé à l’INPI et qui est disponible en .fr et en .com, vous pouvez l’utiliser. Ce sera alors à vous de le déposer à l’INPI et de l’acheter en .fr et en .com ou autre, selon ce que vous voulez faire. 

Tout est dit concernant le choix du nom et sa protection. N’oubliez pas tous mes conseils, restez simple dans votre nom de marque. Il faut aller au plus simple. Prenons l’exemple d’un site avec des produits zen et bien-être, vous pouvez très bien prendre le nom d’une ville d’Asie tout simplement. Il y a de quoi faire et vous pouvez vous régaler ! Comme d’habitude, n’hésitez pas à me contacter pour toute question.

Shopify – Mettre la devise à droite du prix

Shopify – Mettre la devise à droite du prix

Shopify : Mettre la devise à droite du prix

Salut les amis, c’est Mélik, j’espère que vous allez super bien aujourd’hui !

Je vais vous montrer tout simplement comment mettre la devise à droite du prix sur une boutique Shopify. C’est quelque chose de tout bête que l’on me demande souvent et que vous oubliez de modifier dans certains cas.

En effet, si vous vendez en France, la devise ne doit pas être à gauche du prix, mais bien à droite ! Les Américains, comme d’autres pays, la mettent à gauche, mais en France il faut absolument la mettre à droite. En effet, si on ne le fait pas, on perd en crédibilité et on a l’impression d’avoir un site qui n’est pas totalement terminé. Vous allez me dire que ce n’est qu’un petit détail mais c’est un détail qui fait énormément la différence et qui a son importance.

Ainsi, pour mettre le signe euro (€) à droite de votre prix sur votre boutique, vous allez tout simplement sur votre interface d’administration puis sur « Settings » tout en bas à gauche. Ensuite, vous allez sur « Général » et vous descendez tout en bas à « Standards and Formats ». Vous allez cliquer sur « Change Formatting » (le lien en bleu) et là vous allez avoir un encart qui va s’ouvrir.

Voici comment vous devez modifier les quatre encarts : 

– Dans le premier : « HTML WITH CURRENCY » : Vous devez effacer tout ce qui est inscrit sur la gauche du mot « amount » et laisser seulement le terme EUR à sa droite.

– Dans le deuxième : « HTML WITHOUT CURRENCY » : Vous devez effacer tout ce qui est inscrit sur la gauche du mot « amount » et laisser seulement le signe € à sa droite.

– Dans le troisième : « EMAIL WITH CURRENCY » : Vous devez effacer tout ce qui est inscrit sur la gauche du mot « amount » et laisser seulement le terme EUR à sa droite.

– Dans le quatrième : « EMAIL WITHOUT CURRENCY » : Vous devez effacer tout ce qui est inscrit sur la gauche du mot « amount » et laisser seulement le signe € à sa droite.

Ainsi, vous n’avez strictement rien d’écrit à gauche du terme « Amount » qui correspondra à votre montant. Par exemple, 19,90 €, vous aurez le terme EUR ou le signe €.

Enfin, vous cliquez sur « Save » et vous avez donc mis votre devise à droite.

Voila c’est aussi simple que cela !

Encore une fois, je vous souhaite une agréable soirée ou une très bonne journée si vous venez juste de la commencer.

Je vous dis à très bientôt pour de nouvelles vidéos ! N’hésitez pas à me suivre sur ma page Facebook et à vous abonner sur ma chaîne Youtube. Si vous voulez avoir du contenu gratuit, n’hésitez pas à vous abonner ! C’est toujours avec le plus grand des plaisirs que je vous fais toutes ces vidéos.

A bientôt pour de nouveaux tutos Shopify. N’hésitez pas à me contacter si vous avez la moindre question !

Mélik